Les députés ont (enfin !) voté la loi pour la transition énergétique et la croissance verte. Et pour la première fois, un cadre législatif impose de réduire la part du nucléaire dans le mix électrique français ! Mais il ne s’agit bien que d’un cadre dans lequel devra s’opérer la transition énergétique. Pour que cette loi ne reste pas lettre morte et pour que s’appliquent concrètement, sur le terrain, de véritables changements, tout reste à faire. Ce texte doit désormais trouver les moyens du financement de la transition qu’elle prévoit, une vraie transition énergétique pour un pays qui accueille et préside la prochaine conférence sur le climat en décembre prochain… Un récent rapport de l’ADEME a démontré que 100% d’énergies renouvelables en France, c’est possible, en plus d’être rentable ! A condition que tous les acteurs privés et publics s ‘y mettent et parmi ces derniers les collectivités territoriales et qui doivent donner l’exemple. Dans ce cadre nouveau, on comprend mal que les élus en charge de revitaliser la friche militaire de Laon Couvron n’étudient pas sérieusement le projet de ferme solaire et aient d’emblée préféré le projet de circuit automobile de M. Palmer. On comprend mal que l’Etat accepte que soit écarté sans autre forme de procès le projet de ferme solaire.
vendredi 14 août 2015
La Loi pour la transition énergétique s’applique-telle dans l’Aisne ?
Par Dom le vendredi 14 août 2015, 11:11
14 août, jour de l'épuisement des ressources naturelles renouvelables
Par Dom le vendredi 14 août 2015, 10:44
À partir d’aujourd’hui 14 août 2015, l’ensemble des ressources naturelles renouvelables a été consommé pour l'année en cours. Tout ce que nous consommerons à partir de ce jour est pris sur le stock et au-delà des capacités de renouvellement de nos ressources naturelles. C’est ce que montre l’empreinte écologique, cet indicateur met en exergue la pression que nous faisons subir à notre environnement. Et cette pression ne cesse d’augmenter. À force de couper les arbres, consommer de l’eau, bétonner les terres arables, les ressources renouvelables n’ont plus le temps de se renouveler et nous vivons à crédit. Depuis 1970, le “jour du dépassement“ avance en moyenne de 3 jours par an : il y a 40 ans, on l’estimait au mois de novembre. Et la dette écologique que nous contractons est bien plus dangereuse pour notre avenir que les dettes financières dont pourtant, les dirigeants font bien plus de cas. Il y eut et il y aura encore de beaux et longs discours mais il est urgent de s’alarmer et de prendre des mesures contraignantes. La Conférence internationale sur le climat qui aura lieu en décembre à Paris – Le Bourget sera l’occasion d’avancer mais il va falloir faire un grand pas, les dirigeants politiques devront alors montrer leur véritable capacité à gérer et gouverner … sur le long terme. Une solution existe pour ne plus vivre à crédit vis-à-vis de la planète : la transition écologique de la société et du développement économique. Pour que nous puissions renverser la tendance, chacun et chacune d’entre nous doit agir dans ce sens, en prêtant attention à son environnement, son mode de consommation et son mode de vie. Il n’est pas trop tard pour agir.
samedi 1 août 2015
Alerte sur le front du pétrole et du gaz de schiste
Par Dom le samedi 1 août 2015, 09:42
Le gouvernement vient d’obtenir le feu vert du conseil constitutionnel pour mettre en œuvre l’expérimentation de la fracturation hydraulique et permettre ainsi aux compagnies pétrolières de poursuivre le dessein auquel elles n’ont jamais renoncé malgré la loi du 13 juillet 2011 à savoir exploiter le gaz et le pétrole de schiste. Le département de l’Aisne est directement concerné avec le permis de Château-Thierry et tous ceux encore à l’instruction du ministère. La loi du 13 juillet 2011 qui a interdit la fracturation hydraulique a prévu l’expérimentation sous le contrôle la création d’une commission qui n'a jamais pu se réunir en raison du refus des associations d’y siéger. Pas d'associations : pas de commission et donc pas d'expérimentation. Le gouvernement pour répondre aux pressions des pétroliers a donc décider de modifier la loi sans passer par le parlement, ce qui est plus discret et plus rapide qu’un débat public au sein de la représentation nationale. A la demande du 1er ministre, le Conseil Constitutionnel valide la modification par décret de la loi. La présence des associations au sein de la Commission pour expérimentation de la fracture hydraulique risque de passer du stade "obligatoire" au stade "facultatif". Les foreurs ne s'y sont d'ailleurs pas trompés : dans un communiqué ils saluent cette "rectification" estivale. "En toute logique cette décision devrait ouvrir la voie à la réalisation de forages d’expérimentation qui pourraient évaluer nos potentielles ressources en huile et gaz de schiste". Ça gaze pour eux. Décidément à quelques semaines de la conférence internationale dur la climat quel message la France va-t-elle donner aux Etats qu'elle reçoit pour tenter de limiter le réchauffement du climat !
Dominique Jourdain
mercredi 29 juillet 2015
Les éleveurs victimes d'un système qui échoue
Par Dom le mercredi 29 juillet 2015, 15:56
Les éleveurs restent mobilisés un peu partout en France. Il est vrai que le plan d'urgence annoncé par le gouvernement laisse un goût amer. Ce sont les mêmes réponses, exactement, que les précédents gouvernements avaient engagées face aux précédentes crises. Et ces mesures d'urgence, sans effet durable hier, n'en auront pas davantage demain. Les éleveurs sont victimes de l’impitoyable guerre des prix que se livrent les transformateurs et les distributeurs dans un rapport de force écrasant pour les premiers. Le drame se niche dans l’absence effrayante de régulation des marchés dont les outils ont été méthodiquement supprimés au fil du temps et dans le maintien de politiques agricoles qui ont échoué. Un exemple le choix du système maïs-soja, qui organise la dépendance des élevages aux importations américaines – et des paysans livrés, pieds et poings liés, à la seule loi – erratique, illogique et sauvage – du marché.
On nous dira que l'agriculture française reste l'une des plus performantes au monde, qu'au prix de lourds sacrifices, les agriculteurs français ont profondément modernisé leurs exploitations. Quel est aujourd’hui le résultat de ces politiques et des efforts considérables que les politiques publiques ont imposé aux paysans : une alimentation standardisée, contaminée par les pesticides, les producteurs déprimés, et peu à peu littéralement liquidés, l'environnement dégradé... Tout ce qui bousille aujourd'hui le métier de paysan et le regard des consommateurs sur le monde agricole.
Il est possible de faire autrement, et les solutions sont de longue date connues et pratiquées : réduction des intrants, plus forte autonomie des exploitations, choix de la valeur ajoutée plutôt que des volumes , circuits de distribution raccourcis... Ces solutions qui recueillent le soutien des associations de consommateurs et de plus en plus d’agriculteurs ont déjà fait leurs preuves. Il faut aujourd’hui les généraliser et que les représentants agricoles acceptent de renoncer à des politiques qui échouent.
L'agriculture n'est pas une activité économique comme les autres. Elle ne se mesure pas qu'en données brutes de production, en milliers de litres de lait ou de tonnes de viande. Elle est faite de fonctions vivantes, d'utilité sociale et de soin aux paysages, aux sols et aux ressources, à la santé des consommateurs et des producteurs. Elle dessine les visages de nos campagnes et forme le goût de nos assiettes. Ce qu'ont peut-être entrevu les éleveurs en colère, c'est que tout cela pouvait disparaître. Que l'agriculture pouvait n'être plus, demain, qu'une industrie comme une autre, peut-être pire. Que l'avenir en fermes usines, sans paysans ni paysages, était droit devant si l'on n'empêchait rien. Et qu'on était déjà partis très loin dans le désastre.
Cette crise était prévisible, tout le monde le sait. Et le plus grand drame est que celles à venir le sont aussi, si rien ne change.
mercredi 15 juillet 2015
La pollution atmosphérique évaluée à 100 milliards d'euros
Par Dom le mercredi 15 juillet 2015, 16:14
Les cartes récemment publiées à l’occasion des récentes pollutions atmosphériques ont clairement montré que l’Aisne était aussi gravement impacté que Paris et sa proche banlieue en raison des mouvements des masses d’air. Nous apprenons aujourd’hui qu’une commission d’enquête sénatoriale a évalué à 100 milliards d’euros par an le coût de la pollution de l’air de santé. La pollution atmosphérique «n’est pas seulement une aberration sanitaire, c’est une aberration économique», indique cette commission d’enquête. Elle représente «un coût majeur», constitué par les dépenses de santé pour prendre en charge les pathologies imputables à la pollution (particules fines, oxydes d’azote, etc.), l’impact de l’absentéisme professionnel sur la productivité des entreprises, la baisse des rendements agricoles, la perte de la biodiversité ou encore l’entretien des bâtiments dégradés réparti ainsi : entre 68 et 97 milliards d’euros pour le coût sanitaire total ( asthme , certains cancers, frais d’hospitalisation) et 4,3 milliards d’euros pour le coût non sanitaire. Selon la Sénatrice rapporteure de la commission affirme que ce coût global «est largement sous-estimé». Elle précise que la France «est en retard» et «manque de recherches sur cette question». Les effets sanitaires de certains polluants sont ainsi mal connus, notamment «l’effet cocktail» de la présence de plusieurs polluants. Dans l’agriculture, la commission recommande d’étudier spécifiquement les causes de la surmortalité des agriculteurs du fait de certains types de cancers et de mieux contrôler les dispersions de polluants. Dominique Jourdain
lundi 13 juillet 2015
L'acceptabilité des éoliennes
Par Dom le lundi 13 juillet 2015, 17:38
Soutenir le développement des énergies renouvelables n’implique pas nécessairement qu’on accepte de voir s’implanter des éoliennes près de chez soi ! Ce constat a été fait dans de nombreux pays européens et fait l’objet d’études sociologiques. L’ Agence allemande de l’éolien terrestre a mené une étude comparative sur plusieurs sites en Allemagne dans le cadre de débats engagés sur l’introduction dans les codes d’urbanisme de distances minimales d’éloignement des maisons d’habitation des éoliennes. Elle a tenté de mesurer ainsi « l’acceptabilité sociale » des implantations. Les auteurs de cette étude comparative concluent qu’aucune relation significative entre la distance d’éloignement et l’acceptabilité ou entre la distance d’éloignement et les facteurs de stress liés aux éoliennes ne pouvait être démontrée dès lors que les directives sur la protection contre les nuisances sont en vigueur sont respectées. Ils ont relevé que certaines personnes se disaient certes fortement gênées par la présence des éoliennes dans leur environnement, mais que cela ne concernait toutefois qu’un groupe relativement restreint parmi tous les riverains interrogés. Enfin ils ont constaté que si des riverains étaient intéressés financièrement à l'implantation (loyers, redevances, achats ou location de parcelles), les éoliennes elle devenaient "acceptables" malgré les risques de nuisances alors minorées voire niées.
Simone Conrad LPO 02
Contribution à l'enquête publique des éoliennes de Coupru
Par Dom le lundi 13 juillet 2015, 15:35
Nous avons évoqué dans un billet précédent la réunion publique du moulin Brisé consacrée au projet de parc éolien de Coupru. Ce texte a inspiré plusieurs contributeurs de blog. Aujourd’hui, Francis Bouillon qui a organisé récemment cette rencontre s’exprime par au moyen d’un message qui mérite, dans sa substance, d’être relayé pour nourrir le débat. Francis Bouillon est hostile au projet. Il estime en effet que les parcs éoliens ne sont efficients que de façon intermittente. L’électricité produite est injectée prioritairement dans le réseau dès qu’elle est produite pour maintenir la continuité entre la production et la consommation le reste du temps, celle-ci doit donc nécessairement être couplée, à des sources de puissances garanties, en France, avec les centrales thermiques principalement, (surtout lors des périodes de grands froids, anticycloniques d’hiver qui se caractérisent pas de faibles vents, sans que cela ne modifie la production électronucléaire. L’industrie de la construction des éoliennes émet une quantité importante de gaz à effet de serre. Les subventions publiques et les financements qu’elle mobilise ne sont pourtant pas utilisés pour soutenir les économies d'énergie (isolation, chauffage performent, habitat, précisément efficaces pour lutter contre les GES. Pour Francis Bouillon le projet de parc éolien de Coupru semble • dangereux en raison de la proximité d’un mas avec la route D1003 située à 150m, la ligne LGV et l’autoroute A4. • irrespectueux à l'égard des habitations situées à proximité • de rentabilité aléatoire avec un vent estimé en moyenne à 5,5m/s • Incongru à cet endroit puisqu’il est tout à fait envisageable et envisagé de densifier le parc déjà existant de la Picoterie Les critiques de Francis Bouillon portent donc tout à la fois sur l’implantation du parc éolien et sur le recours à l’énergie éolienne comme énergie renouvelable.
samedi 11 juillet 2015
Dans l'Aisne aussi investir dans l'énergie éolienne est indispensable
Par Dom le samedi 11 juillet 2015, 09:32
L’implantation des éoliennes dans l’Aisne soulève, au gré des sites, des questions que les promoteurs, et les pouvoirs publics, doivent prendre en compte. Il reste qu’à mes yeux le soutien aux énergies renouvelables doit être assuré par les citoyens eux-mêmes et que leur acceptabilité s’inscrit souvent dans l’histoire des territoires. A preuve, la région de Montcornet est, probablement, dans l'Aisne, le secteur de la plus forte concentration d'éoliennes. A la fin des années 80, les associatifs locaux ont milité, vent debout, contre l’implantation d’un centre d'enfouissement de déchets nucléaires. Ils ont gagné au-delà de leurs espérances puisqu'ils ont fait fuir l'ANDRA, donc l'énergie nucléaire, et accueilli l'un des outils les plus performants en matière d'énergies renouvelables, l'éolien! C'est un combat de ruralité. Marier développement local et développement durable c'est la revanche du rural qui reprend sa position historique de fournisseur d'énergie au profit de l'ensemble de la collectivité. C'est un véritable enjeu pour assurer le développement écologique d’un territoire. Une politique écologiste a en référence le développement durable, synthèse des aspirations sociales, environnementales et économiques des citoyens. Le développement des énergies renouvelables est incontournable, dans cette politique. L’éolien participe du bouquet énergétique qu’il faut mettre en place pour sortir du nucléaire et des énergies fossiles et ce, d’autant plus, que, sur une grande partie du département de l’Aisne, pèse désormais la menace de l’exploitation du pétrole de schiste, dévastatrice pour la ressource en eau et les paysages. Il faut, également, prendre d’urgence en considération le changement climatique qui n'attend pas pour produire ses effets. La transition est urgente si nous ne voulons pas passer le cap des 2°C supplémentaire à l’horizon 2050.
François Braillon
mercredi 8 juillet 2015
Eoliennes: associer les citoyens, ce n'est pas du vent !
Par Dom le mercredi 8 juillet 2015, 11:14
La question de l’implantation des éoliennes ne peut être dissociée de la lutte contre les dérèglements climatiques qui, après une très lente prise de conscience des opinions publiques et des Etats apparaît aujourd’hui comme l’enjeu majeur des années à venir pour les milliards d’être humains qui peuplent la planète. L’objectif premier est de contenir à 2 ° C l’augmentation de la température moyenne à la fois par la maîtrise de la consommation des énergies carbonée et d’autre part pour répondre aux besoins de développer le production d’énergies renouvelables et cela dans l’ensemble des secteurs émetteurs de gaz à effet de serre (bâtiment, industrie, déplacements, agriculture). Comme cela a été établi par l’ADEME, un établissement public, comme par Négawatt, une association, la filière éolienne est l’une des réponses majeure à ces enjeux. C’est aujourd’hui une évidence. Cela ne suffit pas pour écarter d’un revers de main les questions que pose l’implantation de champs d’éoliennes dans des conditions pénalisantes pour les paysages, les riverains et avec des montages économiques faisant la part belle aux profits de sociétés privées. Les enquêtes publiques auxquelles sont soumises les autorisations préfectorales ne répondent pas aux exigences de transparence et de débat citoyen qu’appellent les implantations de mas immenses et les doléances des riverains sont rarement ou pas du tout prises en compte par les préfets et les opérateurs. Nous n’avons plus d’autre choix que de réussir la transition énergétique de notre économie et de nos modes de vie. Encore faudrait-il que les citoyens y soient pleinement associés. Dominique Jourdain
mardi 7 juillet 2015
Le sud de l'Aisne a le vent en poupe
Par Dom le mardi 7 juillet 2015, 10:22
A l’initiative de Francis Bouillon, représentant les associations de protection de l’environnement au sein de la comission départementale des sites, a eu lieu le 4 juillet dernier au Moulin de Brisé à Monthiers une réunion consacrée aux projets d’implantation d’éoliennes dans le sud de l’Aisne,sur la commune de Coupru particulièrement.
Slides à l’appui, francis nous a présenté la probléùatique actuelle et le projet actuellement soumis à enquête publique.
Dans le sud de l’Aisne, après celles de Bonnes, Priez/Courchamps, la Haute Epine, Grand Rozoy, les projets éoliens débarquent à tout va : Chouy/ Billy-sur-Ourcq, Coupru, Bézu-le-Guery, Marigny en Orxois… de nombreuses autres démarches sont en cours, dans le département en Thiérache notammant: Contacts et engagements avec les propriétaires, démarches auprès des mairies…
Il est aujourd’hui clairement établi que le réchauffement climatique ou est dû aux gaz à effet de serre émis par les activités humaines. L’abandon de l’usage des énergies fossiles et le recours aux énergies renouvelables sont préconisés pour diminuer les émissions de ces gaz.
Parmi ces dernières, le recours à l’énergie du vent et aux éoliennes.
Or les éoliennes géantes, en tant que source d’énergie propre, posent de véritables questions, d’une part elles fonctionnent de manière intermittente et d’autre part sont d’un coût élevé..
Elles sont sources de nuisances :
- Le bruit pour les habitants à proximité
- La pollution lumineuse la nuit avec les flashs signalant ces éoliennes.
- La défiguration des paysages
- La prise d’intérêt de certains élus qui en font installer sur des terrains dont ils sont propriétaires
- Le prix prohibitif de l’électricité produite qu’EDF doit acheter et qui se répercute sur nos factures.
- Le fonctionnement irrégulier de ces machines selon la force du vent
- Les blocs de béton enfouis profondément dans le sol pour supporter les machines
- La déconstruction à la cessation d’activité n’est pas prévue
- L’impact sur la biodiversité est minimisé…
Le développement des unités industrielles de production d’énergie renouvelable (éoliennes mais aussi fermes photovoltaïques) est un nouvel encouragement à la fuite en avant de la consommation énergétique, il n’y a aucune raison d’y sacrifier nos espaces naturels qui constituent la principale richesse non délocalisable de notre arrondissement.
Mais l’arrivée massive de subventions, à travers un tarif de rachat obligatoire financé par les factures d’électricité, a conduit à évacuer la réflexion sur la pertinence de l’implantation des éoliennes. Une forme de productivisme, consistant à vouloir implanter le plus possible d’éoliennes industrielles, est devenue une fin en soi.
L’UNESCO a menacé de déclasser le Mont-Saint-Michel si des éoliennes industrielles étaient implantées à moins de vingt kilomètres. Il n’est pas possible de se glorifier du classement de la champagne viticole au patrimoine de l’humanité et en même temps promouvoir les moyens de son déclassement.
La recherche du profit écrase complètement le souci de l’environnement
Marc Hervé Rey Conseiller municipal de Chézy-sur-Marne
dimanche 5 juillet 2015
vivre à Grisolles: l’Avenir, c’est du Passé en préparation
Par Dom le dimanche 5 juillet 2015, 17:40
La sous-préfecture de Château-Thierry a diffusé le relevé de conclusion du Comité de Suivi de Site Eco Centre « La Tuilerie » (nom du centre d’enfouissement de déchets ménagers de Grisolles). La réunion a eu lieu le 22 avril 2015 Sa lecture m’inspire quelques commentaires me permets d’apporter quelques commentaires. Au regard du résumé concernant l'intervention du Représentant de l'ARS de Picardie, et ce, sur le thème de « l'impact que peut avoir le fonctionnement du site" (CET grisolles) « sur la Qualité de Vie des populations voisines », cela est sans contestation que les Odeurs perturbent les organismes puisque chacun devenant récepteur d'une agression externe. Qu’est qu’une démonstration ? A partir de quel axiome posé s’établit le Raisonnement de l’ARS afin d’établir « LA » Vérité sur notre sujet précis que représente le site CET de Grisolles ? Une étude généraliste ! Faut il se contenter de cette Proposition première et l’admettre comme Vérité sans démonstration et sur laquelle se fonde cette science portée par l’ARS ? Si oui, cela devient un principe posé hypothétiquement à la base d'une théorie déductive. N’est ce donc pas une apparence de vérité susceptible de tromper ? Il est antinomique de déclarer qu'il n'y a pas de lien de cause à effets entre l'apparition des cas de cancers et la présence de particules chargées de composants chimiques et odorants. Qui osera déclarer que les fortes chaleurs n’ont aucune des conséquences sur l'organisme des individus jeunes, âgés ou en situation de santé fragile ou précisément en insuffisance respiratoire ? L’Agence Régionale de Santé de Picardie ? Le Directeur Général de VALOR’Aisne se limite de prendre acte des demandes qui lui sont présentées de communiquer au sujet de la composition du Biogaz. Tant il est vrai que Rien ne le lie à des obligations sanitaires, ceci conforté par le silence des Service de l’Etat (DREAL et DDT Unité ICPE) auprès des riverains confrontés aux phénomènes de gazage nocturne ou/et diurne ! Aggravant, VALOR’Aisne refuse de répondre aux formulaires de réclamation rédigés suite aux odeurs ressentis par les Riverains. Alors qu'en est-il de notre santé en ces périodes de fortes chaleurs avec ces effluents chimiques et odorants ? Espérance de vie n'en est-il pas impacté pour les personnes alors que le constat en est fait avec l'ozone, les fumées de moteurs diesel et les lieux tabagiques etc. ? Le lobby ETERNIT avait des arguments aussi contestables en matière de non impact ou conséquences sur la santé et se retranchaient derrière aussi avec des déclarations de l’ARS (reprenant des études Outre Atlantique). VALOR'AISNE s'appuie sur les manques d'études ou l'insuffisance de démonstration. Sommes-NOUS condamnés à subir les mêmes erreurs ? Crédibles les résultats de l’opération « modélisation des émissions d’odeurs » quand la consultation s’effectue via un site Internet appartenant à VALOR’Aisne ? Transparence ? Indépendance ? Une nouvelle fois, le bilan est repoussé pour être présenté à la prochaine réunion Comité Suivi de Site. Sachant que chaque scandale sanitaire est dévoilé après des décennies de déni d'autorité et d'élus, comment ne pas tenir compte de ces historiques lors des élaborations intellectuelles de financement Public quand il s'agit d'endetter le contribuable au profit d'intérêts privés et spéculatifs ? Sommes-nous protégés de cet Avenir que beaucoup connaisse avec le basculement vers des Fonds de pension de ce qui a été créé avec l'investissement et les frais de fonctionnement en provenance du Public ? Tant il est Vrai que « l’Avenir, c’est du Passé en préparation » (Citation de Pierre DAC) !
Xavier Pillon
L'Aisne doit s'engager pour le climat
Par Dom le dimanche 5 juillet 2015, 09:45
Le sommet mondial Climat et Territoires réuni à Lyon s’est achevé par l’adoption d’une déclaration mobilisatrice pour les acteurs non étatiques qui ont affirmé leur volonté de relever le défi du dérèglement climatique en inscrivant leur action locale dans une trajectoire de décarbonisation de l’économie mondiale.
Ce sommet a réuni 1000 personnes représentatives appartenant à 80 nationalités
Cette déclaration insiste sur les engagements de ces réseaux, sur le lien entre climat et développement et sur les enjeux du financement.
Participaient également à ce sommet les grands réseaux mondiaux de collectivités territoriales qui ont pris l’engagement d'accompagner leurs membres entre 2020 et 2050 pour qu'ils réduisent leurs émissions de gaz à effet de serre, en cohérence avec l'objectif de limiter la hausse des températures en-deçà de 2° tel que nous le demande la communauté internationale.
Les engagements des réseaux signataires recouvrent 2/3 des habitants de la planète.
Les participants au sommet mondial de Lyon ont défendu une approche locale et territoriale de l’action climatique, approche qui doit tenir compte des réalités économiques, sociales culturelles et environnementales et une mise en cohérence de toutes les politiques publiques.
Y compris dans l’Aisne … !
vendredi 3 juillet 2015
" Vivre à Grisolles", un combat d'intérêt général
Par Dom le vendredi 3 juillet 2015, 16:53
L’association « Vivre à Grisolles » qui rassemble des riverains du centre d’enfouissement des déchets ménagers implantés au hameau « Le Charme » ( !!!) et et des défenseurs de l’environnement poursuit son combat et gagne les procès qu’elle intente pour réclamer justice. Le conseil d’Etat vient de confirmer une décision de la Cour administrative d’appel de Douai qui, courant 2013 a annulé le permis de construire délivré par le Préfet pour l’implantation des bâtiments industriels, bureaux) sur le site. Un fois de plus, la justice a donné raison à l’association qui avait obtenu l’annulation de l’autorisation d’exploiter accordée par le préfet de l’Aisne, laquelle annulation n’a d’ailleurs pas entraîné la suspension de l’enfouissement puisque le Préfet a pris un arrêté provisoire autorisant Valor’Aisne à poursuivre l’exploitation de l’installation de stockage de déchets jusqu’à l’arrêté d’autorisation d’exploiter.. Les opposants à cette implantation lui reprochent encore le « passage en force » opéré par Valor’Aisne à l’époque, contre les avis de nombreux experts, des citoyens et des défenseurs de l’environnement. Il faut se souvenir que la consultation du public aux différentes étapes du processus n’a été qu’une parodie visant à faire entériner l’achat du foncier réalisé dans des conditions suspectes qui ont attiré l’attention de la justice et entraîné des condamnations pénales. Et malgré tout, le Valor’Aisne soutenu par les Préfets successifs ont poursuivi dans une voie qui ne pouvait que s’avérer contentieuse et déclencher l’hostilité des citoyens épris de transparence, de morale publique. Aujourd’hui les riverains se plaignent à juste titre des nuisances olfactives et dénoncent les risques de pollution d’une ressource en eau exceptionnelle située à portée de ruissellements de la décharge. Leur combat est donc d’intérêt général et ils doivent donc être soutenus.
jeudi 2 juillet 2015
Les riverains du centre d'enfouissement de déchets ménagers d'Allemant toujours mobilisés
Par Dom le jeudi 2 juillet 2015, 08:31
dimanche 21 juin 2015
Aisne et Ecologie
Par Dom le dimanche 21 juin 2015, 15:02
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